À une heure précise, ils s’arrêtèrent au bord d’une route aride et poussiéreuse, et Basant sortit le panier-repas de la voiture. Ils étaient passés non loin de coins ombragés et d’arbres étalant généreusement leurs branches le long de la route, mais l’emploi du temps indiquait qu’ils devaient s’arrêter à un heure pile, pas 12h50 ni 13h10, et R.C. ne voulait pas en démordre. Ils s’installèrent donc sur cet espace aride et vide entre deux arbres, le soleil d’après-midi cognant sur leurs têtes, et avalèrent consciencieusement leur repas sous le regard amusé d’un troupeau de vaches qui se prélassaient à l’ombre d’un arbre, non loin de là.
Mes Sacrées Tantes – Bulbul Sharma (p. 130)
28 octobre 2010
Le jeudi, c’est citation!
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Pour pique-niquer, je n'ai jamais compris les gens qui s'arrêtaient en bordure de route pour manger et en plus certains sortent tout l'attirail ; table, chaises...
RépondreSupprimerBiz
Ah oui, je partage ton incompréhension!
RépondreSupprimerJe me rappelle bien de ce passage en effet et de cette nouvelle! Tu lis donc ce livre en ce moment! Certaines histoires sont savoureuses!
RépondreSupprimerAh oui j'aime! ;) Et oui je le lis depuis dimanche, je l'ai bientôt fini.
RépondreSupprimer(et mon livre du moment figure toujours dans ma colonne de droite ;D)
Je ne connais pas du tout cet auteur, c'est donc une découverte pour moi...
RépondreSupprimerBonne journée Sabbio
Cela fait plaisir de faire découvrir des auteurs et des univers! Bonne journée à toi aussi.
RépondreSupprimerUn petit coucou de Vendée. Le paysage de ce jour était romantique. Bisous...
RépondreSupprimerSyl > merci pour cet air de Vendée :)
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