3 février 2011

Le jeudi, c’est citation!

J’avais deux ans quand elle est née, deux ans moins quelques jours et j’avais vingt ans quand elle est morte, vingt ans moins quelques jours. Si à deux ans moins quelques jours, on ne sait pas que l’on rencontre l’amour de sa vie, à vingt ans moins quelques jours, on sait quand il meurt. Et on se demande alors pourquoi on existe. Il y a  des gens qui pensent qu’ils vont mourir quand leur inséparable disparaît, mais moi je le sais depuis toujours qu’on n’a pas cette chance-là, mon père n’a jamais murmuré à ma mère qu’on pouvait « mourir d’amour ».
Le confident – Hélène Grémillon (p.146)

9 commentaires:

  1. Ce n'est pas joyeux ! Je ne connais pas ce livre.

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  2. Je n'étais pas plus attirée que ça par ce livre, mais avec une citation pareille, je revois mon jugement : il faut que je le lise !!!

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  3. Syl. > je te le conseille!

    Irrégulière > je ne l'ai pas fini mais le conseille déjà!

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  4. bouh pas gai ! mais peut-être que le plus beau cadeau que l'on peut faire à celui qui part, c'est de continuer à vivre ! non ? je n'ai pas l'amour noir ce soir !

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  5. Il me fait un peu peur ce livre... mais après cette citation, je me dis que bon, pourquoi pas!

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  6. Karine > et bien oui, pourquoi pas? Et surtout pourquoi te fait-il peur?!

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  7. Bonsoir,
    Te sens-tu l'énergie de prendre la suite de la roulotte pour la semaine à venir ?
    A++

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