J’avais deux ans quand elle est née, deux ans moins quelques jours et j’avais vingt ans quand elle est morte, vingt ans moins quelques jours. Si à deux ans moins quelques jours, on ne sait pas que l’on rencontre l’amour de sa vie, à vingt ans moins quelques jours, on sait quand il meurt. Et on se demande alors pourquoi on existe. Il y a des gens qui pensent qu’ils vont mourir quand leur inséparable disparaît, mais moi je le sais depuis toujours qu’on n’a pas cette chance-là, mon père n’a jamais murmuré à ma mère qu’on pouvait « mourir d’amour ».
Le confident – Hélène Grémillon (p.146)
Ce n'est pas joyeux ! Je ne connais pas ce livre.
RépondreSupprimerJe n'étais pas plus attirée que ça par ce livre, mais avec une citation pareille, je revois mon jugement : il faut que je le lise !!!
RépondreSupprimerSyl. > je te le conseille!
RépondreSupprimerIrrégulière > je ne l'ai pas fini mais le conseille déjà!
bouh pas gai ! mais peut-être que le plus beau cadeau que l'on peut faire à celui qui part, c'est de continuer à vivre ! non ? je n'ai pas l'amour noir ce soir !
RépondreSupprimerGeorge > un avis à méditer...
RépondreSupprimerIl me fait un peu peur ce livre... mais après cette citation, je me dis que bon, pourquoi pas!
RépondreSupprimerKarine > et bien oui, pourquoi pas? Et surtout pourquoi te fait-il peur?!
RépondreSupprimerBonsoir,
RépondreSupprimerTe sens-tu l'énergie de prendre la suite de la roulotte pour la semaine à venir ?
A++
Syl. > mail envoyé :)
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