Tout petit déjà, mon fils me demandait de lui expliquer ce qu’était l’amour, comment on pouvait dessiner ce qu’on éprouvait pour les grands-parents ou pour les parents et pour m’en sortir, je lui racontais qu’il existait, mais qu’on ne pouvait pas le voir et encore moins le dessiner. Lorsqu’il alla en ville pour faire ses études de médecine, il m’écrivit qu’il faisait des tas d’autopsie et que chaque fois il essayait, en vain , de le trouver caché quelques par. Et que pourtant il y était. Ainsi, depuis des années, il m’envoie de Borrello des caisses pleines d’amour rien que pour moi et il les remplit toujours de paille pour qu’il arrive là encore intact.
Dans les veines ce fleuve d’argent – Dario Franceschini (p.74)
Sabbio, des caisses de quoi ? De poissons, d'air, d'imaginaire ?
RépondreSupprimertrès belle citation d'un roman que je ne connais pas ! c'est vrai que comme Syl., je suis curieuse de savoir ce que renferment ces caisses !
RépondreSupprimerJ'ai beaucoup aimé ce roman, et je me souviens très bien de ce passage.
RépondreSupprimerSyl et George > juste de l'amour bien emballé ;)
RépondreSupprimerNadael > je suis contente de savoir que tu l'as lu! :)
Très belle citation ! Je ne connaissais pas du toutl'auteur et encore moins ce roman.Mais je viens de voir sur Amazon qu'il est sorti et poche et a de bonnes critiques ; je le note immédiatement. Merci Sabbio.
RépondreSupprimerAnne(De poche en poche).
De rien Anne ;)
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