17 juin 2011

« A working mother » – Agnes Owens

a working... I loved and hated him with an equal intensity. (p.25)

Voici la définition de la relation de Betty  et son mari, Adam. Il est au chômage, elle lui annonce qu’elle compte trouver un emploi et divorcer et il faut bien avouer que cela ne semble lui faire ni chaud ni froid! Lui a fait la guerre (les Malouines?) et s’en sert comme d’une explication à tous ses dysfonctionnements quand Betty, qui souhaite une vie meilleure pour ses deux enfants et elle ne peut s’empêcher de coucher avec Brendan, le meilleur ami de Adam avec qui elle pourrait même envisager un autre avenir.

À cela s’ajoutent une patronne d’agence d’intérim aux multiples carrières, un patron étrange et libidineux et une collègue mère célibataire au maquillage outrageux et nous voilà immergés dans les classes populaires écossaises, leurs rendez-vous dans les pubs, les télés qui gardent les enfants, le racisme quotidien (“Give her five bob for Christ’s sake”, said my father. “She’s your daughter, not some bloody Arab”. “Or communist”, I added p.87), les costumes achetés à crédit, les vacances d’une journée et l’alcool!

Oui, l’alcool a une place de choix puisqu’il est le ciment entre l’héroïne et son mari, le seul lien qui leur permette de se supporter. De plus ce liquide chéri par le couple accompagne Betty jusqu’à la fin du roman, une issue que j’ai trouvé injuste pour elle puisque c’est le personnage qui essaie le plus de changer, de sortir de sa condition, d’évoluer!

Un roman dans lequel Agnes Owens mêle réalisme social, humour (noir souvent) et  phrases cinglantes pour nous livrer une histoire au ton vrai et profondément triste.

Merci à Cryssilda de m’avoir prêté ce roman qui me permet d’inaugurer le mois « kiltissime » écossais mais aussi de contribuer au challenge littérature britannique.

mois écosse

Challenge-anglais

Lu en lecture commune avec la même Cryssilda!logo LC

A Working Mother– Agnes Owens (1994)

Bloomsbury– 187 pages - 1994

10 commentaires:

  1. Bon ben je m'y mets bientôt (dès que je le reçois en fait :-)))

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  2. Tu as trouvé la fin injuste ? Moi ça a totalement changé ma vision du roman !

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  3. Ah mais moi aussi, je me suis sentie perdue d'un coup! Mais injuste car ce n'est pas l'issue que j'espérais pour elle!

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  4. Ah oui d'accord ! Parce que moi, finalement, j'ai un peu plus compris l'attitude du mari d'un coup :-)

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  5. Ah je note le titre pour plus tard, pas sûre que ce soit le roman qu'il me faille en ce moment ^^

    (sinon, j'ai confié le livre voyageur au bon soin de mon chéri qui l'a envoyé hier ^^)

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  6. cryssilda m'a déjà vanté les mérites d'Agnes Owens et c'est réellement dommage qu'elle ne soit pas traduite. Ce livre me semble vraiment intrigant...

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  7. Un auteur à découvrir, alors.

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  8. Bon je crois que je vais effectivement le lire aussi :) bien gratiné le passage que tu cites d'ailleurs. J'ai plus l'habitude de lire ce type de roman dans un contexte anglais, cela suscite du coup ma curiosité !

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  9. Eiluned > pourquoi donc? (et merci pour l'envoi!)

    Titine > en effet, faisons une pétition pour réclamer sa traduction! ^^

    Manu > oui :)

    Lou > chouette!

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  10. Hello Sabbio, j'espère que tu vas bien ! Peux-tu stp me confirmer ton adresse mail à blog.liliba@orange.fr
    merci !

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